Les législatives anticipées de 2024 ont conforté notre stratégie reposant :
2025 et 2026, deux années d'émancipations. En vue d'une probable nouvelle disolution de l'Assemblée, le parti Décidémos et ses alliés veulent occuper d'avantage le terrain et finaliser les outils démocratiques nécessaires à la mission de l'Assemblée Citoyenne du parti. L'objectif est de construire de nombreux groupes locaux et de commencer à déliberer en expérimentant les nouveaux outils.
Dès la fin des Municipales, l'ambition est de capitaliser sur la notoriété et les nouvelles forces vives du parti pour préparer les élections législatives suivantes. Selon la réussite des municipales, une action de regroupement en vue de l'élection présidentielle pourra être envisagée. L'objectif premier restant les législatives et la capacité du parti à se financer pour ses actions futures.
Aux élections municipales de 2014, il y avait moins d'une dizaine de candidatures citoyennes, démocratiques, municipalistes, avec l'exemple emblématique de Saillans dans la Drôme. A celles de 2020, il y en eut entre 300 et 400, soit une exceptionnelle multiplication de telles listes : plus d'une centaine de fois.
Entretemps, en 2017, les élections présidentielle et législatives apportèrent d'autres éléments.
Lors de l'élection présidentielle, le projet qui a le plus abouti fut LaPrimaire.org avec comme qualité : un site internet relativement bien fait et fonctionnel (pour l'élection primaire), une bonne communication médiatique. Et avec comme défauts : un processus classique, conformiste et peu démocratique, peu radical, de candidatures avec leur programme (tandis qu'on aurait pu imaginer : une élection primaire sans candidatures, l'élu étant libre d'accepter ou non ; les référendums pour établir la charte ; l'amorce d'un programme avec une certaine forme de mandat impératif); et un fonctionnement interne non démocratique (Plus d'infos ici).
Les élections législatives sont la principale source de financement public des partis (avec accessoirement le remboursement des campagnes, mais avec un pourcentage triple ou quintuple à obtenir aux élections, et avec la défiscalisation des dons à 66%) : il faut pour cela obtenir au moins 1% dans au moins 50 circonscriptions sur les 577, permettant alors d'obtenir chaque année 1,70 € par électeur. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_en_France#Financement_des_partis).
Aux élections législatives, il y eut au moins deux propositions concurrentes :
Résultat ?
Un exemple de succès de parti émergent populaire (et non des richissimes élitaires comme LREM financé par les plus nantis) fut le Parti Animaliste, présentant 142 candidats en 2017 dont 86 ont dépassé 1% ; ce qui lui a permis d'obtenir 90.000€ par an, soit 450.000€ pour les 5 ans de la mandature. Il a bénéficié d'un thème porteur, la protection animale, en particulier parmi une population qui était dégoûtée par la politique humaine et qui aurait pu être potentiellement abstentionniste, et aussi du soutien de vedettes et de people, progressant alors jusqu'à 2,2% au niveau national ). Il a ainsi la possibilité de promouvoir sa monothématique, qui est aussi sa limite le plafonnant dans ses résultats, alors qu'une candidature démocratique aborde tous les thèmes (dont la protection animale). Cependant après une belle performance à nouveau en 2022, le parti dépense et s'endette pour les européennes en pensant atteindre les 3% de remboursement. L'échec des européennes et la dissolution qui a immédiatement suivi à entrainé une crise financière importante, empéchant les candidatures aux législatives de 2024 et privant le parti de ses financements pour les années suivantes.
Après 2020, Décidémos s'est beaucoup concentré sur les législatives de 2022 et a travailler activement à la construction de l'alliance "Décidons Nous même" qui a permis de présenter plusieurs dizaine de candidats aux législatives et obtenir pour la première fois le financement publique grâce à une alliance technique plus large. Fort de cette expérience et de ce succès, un groupe de travail s'est formé ce qui a permis de préparer avec efficacité les élections législatives anticipées de 2024.